Mort d’un Charlot

J’ai appris la mort de Gérard Rinaldi ce matin à 69 ans à la suite d’une longue maladie (un cancer quoi).

Pour les plus jeunes, Gerard Rinaldi fut le comédien d’une sitcom à succès, Marc et Sophie.

C’est aussi une voix classique de pas mal de doublages d’acteurs ou de séries américaine comme :

Ted Danson, Ben Kingsley, Joe Spano, des voix des Simpsons etc,etc,etc (voir wikipédia pour le reste).

 

Pour les vieux croutons comme moi, c’est surtout un membre des Charlots, groupe de musique rigolote des 60’s et 70’s ayant aussi tourné dans pas mal de films de Claude Zidi : Les bidasses en folie, les Charlots en Espagne, Le Grand Bazar. Autant de films qui naviguent entre le Nanar et le cultissime.

Ce serait dénigrer Gérard Rinaldi que de le réduire à ce simple étalage. Voix de crooner, mec foncièrement sympa et pas tape à l’oeil, c’est la merde de vieillir tiens.

 

 

Bilan de février

Mois court mais moins court que d’hab’ bissextile oblige….

Et pourtant, pourtant un nouveau record en bout de parcours

1807 visites : +11,75%

1415 visiteurs uniques : +30,78%

Pour les articles, c’est égalité avec 52 pondus.

Par contre, aucun dessin de ma part, grosse feignasse que je suis.

Et pour finir la note pognon : les recettes publicitaires atteignent dorénavant la somme cumulée de : 2,56 euros

Merci à tous mes lecteurs trop discrets, hélas à mon gout.

 

Walking dead 15 : Deuil et espoir

J’ai lu cette après midi le nouveau tome du soap opéra zombiesque de Kirkman.

Après un épisode précédent plus dans l’action et le stress, cette nouvelle fournée fait plus pâle figure.

On peut comprendre que cet album fait office de pause narrative afin de souffler un peu et de recentrer l’histoire sur la psychologie des personnages à coups de huis clos. C’est bien ce qui se passe avec une bonne pelletée de livraison d’états d’âmes, de sentimentalisme et de conflits de personnalités.

Ca pourrait passer si on avait pas cette impression de déjà-vu manifeste au bout de tout ce temps. Le dessin noir et blanc à moitié cradingue d’Adlard n’améliore pas une lassitude qui s’installe. On tourne les pages très vite, on revient en arrière parfois. J’ai surtout eu la flemme d’aller regarder l’ancien tome pour recoller les morceaux.

J’espère franchement que ce n’est pas le début de la fin pour une série qui a quand même l’argument de l’originalité.