please be kind Rewind the Universe

terriblement Bluffant, cette plongée vers l’infiniment petit ou cette envolée vers l’infiniment grand (au choix)

Je n’imagine pas la somme de travail fourni pour arriver à un tel résultat. On se sent après ça soit une grosse merde soit une petite fiente

Petite Déception : on n’aperçoit ni Steevy Boulay ni Chuck Norris…

Embarquement immédiat

Pour le plein écran, c’est ici : http://naamapalmu.fi/bigfile/21828/Scale_of_universe_enhanced.swf

 

La loi des séries : épisode 4

Période de vache maigre sur les séries

Certaines s’achèvent comme Chuck et bientôt House et il faut se contenter des miettes pour passer le temps jusqu’au démarrage de certaines.

Il y a bien sûr la saison 2 de Game of Throne qui se rapproche avec un démarrage au 1er avril.

Avant cet événement de taille, nous aurons :

– La saison 2 de Breaking in  le 6 avril

– La saison 5 d’Eureka le 16 avril

– Le démarrage d’une nouvelle série mi fantastique-mi policière le 1er mars : Awake.

En attendant que reste t-il au menu?

 

Une saison 2 de Walking dead qui a repris du poil de la bête avec plus d’actions, plus de zombis et moins de prêchi-prêcha. Pour que ce soit parfait, il faudrait que la confrontation latente entre Rick et Shane arrive à sa conclusion. Elle m’exaspère de plus en plus.

Alcatraz gagne en consistance. Certains personnages plutôt discrets au début s’imposent un peu plus et apportent un regain d’intérêt à cette série. Je pense notamment au directeur de la prison ou à la psy. Sinon, chaque épisode distille une sa part de questionnements qui donne envie d’aller plus loin.

En ce qui concerne Grimm, j’ai beau regarder chaque épisode avec assiduité, il m’est impossible de n’y voir autre chose qu’une copie de Buffy avec ses monstres pas bien faits, son côté bébête et surtout sans moyens. Once upon a time, son alter ego, sans être réellement captivant la dépasse allègrement ne serait ce que par son jeu d’acteurs réellement meilleur.

Person of interest, série conjuguant gros bras et technologie n’est pas non plus une série extratordinaire. Certains personnages continuent à manquer d’épaisseur ou d’intérêt malgré les efforts des scénaristes. je pense aux deux flics principalement. Pourtant, cette série garde assez d’attrait pour rester un spectacle appréciable chaque semaine.

C’est un peu le même phénomène avec Unforgettable mais avec un effet inverse : les personnages secondaires sont de plus en plus agréables et sympas tandis que les deux protagonistes principaux sont pénibles dans leur petit jeu du chat et de la souris.

Mentalist reste  Mentalist : souvent bancal et un peu gros, la série reste malgré tout divertissante et travaille bien ses intrigues et ses ressorts dramatiques.

Fringe : Surprenant, captivant. Chaque saison est un cran au dessus. C’est la seule série où j’attends impatiemment l’épisode suivant. Si individuellement, chaque personnage est “pénible”, les histoires sont rondement menés avec un parfaite maîtrise de la mise en scène et de l’intrigue.

Reste deux autres séries qui trainent mais que je n’ai pas reprise : House of Lies, White Collar (quand j’aurai rattrapé mon retard par ailleurs) et la 3ème saison dEastbound & Down. Pour cette dernière, il faut juste que je me mette en condition pour supporter cette tête à claques de Kenny Powers.

 

Résumons ( sur 10)

Fringe : 8

Walking Dead : 7

Alcatraz : 7

Grimm : 3

Once upon a time : 4

Person on interest : 5

Unforgettable : 6

 

 

 

WikiPapier

Moi franchement, j’envie nos chères petites têtes blondes qui doivent faire leur exposé à l’école.

Sincèrement : avec Internet, Wikipédia, Google Images et un peu de jugeote pour ne pas paraphraser, on a toutes les armes pour faire un super travail. Il ne reste plus à lélève paresseux qu’à assurer avec quelques gommettes et une frise dans le Cahier.

 

Enfant avec le cul bordé de nouilles

– Au cours (plus ou moins lisible même de sa propre écriture).

– Au manuel.

– Au Dictionnaire plus ou moins fourni

Et puis c’est tout !!!!

 

L’arme ultime du devoir réussi et de la gratification du prof (et de la marave à la récré pour fayotage), c’était les fascicules de la Documentation scolaire.

Reconnaissable à leur couverture rouge, il était l’objet d’un travail de négociation avec les parents pour son acquisition. A 10 francs le volume, on ne pouvait pas demander toute la collection (genre quelques centaines de fascicules). Surtout que le but du jeu était de le flinguer en le découpant à mort pour récupérer les illustrations à copier dans le cahier.

Le mode opératoire était toujours le même :

– Le prof énonce un sujet d’exposé et glisse le numéro de la collection qui va bien.

Retour maison : début des négociations avec les parents pour expliquer que toute notre scolarité dépend de son achat et qui si plus tard on finit délinquant ce sera de leur faute.

– Le Week-End arrive : tournée de toutes les librairies du coin pour trouver le fascicule pratiquement introuvable vu que tous les élèves sont en train de se battre comme vous. Sur le présentoir, on fouille toute la collection au cas où le numéro 113 (celui sur l’Egypte ancienne) soit mal classé et qu’il en reste un

le gland et le champignon

Week-End bis : opération découpage intensif des vignettes avec du détourage de la mort qui tue pour faire classe en évitant de couper la tête du pharaon.  Collage en évitant le bourrage de trop qui marque la feuille derrière. Pour finir, on rajoute les légendes à l’encre bleue mais en mettant la majuscule de début de phrase en rouge pour faire classe.

Week-end Ter (optionnel) : opération de décollage en salopant tout le travail parce qu’en fait, on a inversé deux vignettes et que ça fait con ; tentative d’utilisation de l’effaceur ou du tippex pour enlever la légende. En définitive on arrache la feuille fautive et on recommence tout en recollant les vignettes affublées de l’épaisseur de l’ancienne page après redécoupe.

Le résultat est plus ou moins crédible et les doigts plein d’encre.

 

Bien sûr, il restera au professeur à juger le travail réalisé, du moins si l’excédent de colle n’a pas fortuitement collé les pages entre elles….

 

Non mais vous pouvez pas comprendre tout ça….

 

 

 

 

Un petit Dessin

Devinette : quel brevet a enfreint cette gazinière?

A moins d’avoir été exilé depuis 10 ans au coeur de la steppe Mongole, vous avez quelque peu du entendre parler des procès que se livrent en ce moment les sociétés high tech : bataille de brevets, de c’est moi qui l’est dit, moi qu’est la plus belle, vilain copieur, méchant chinois, coréen, américain,etc.

Bref on n’y comprend rien à part une impression générale que c’est quand même Apple qui colle un procès dès que ça frémit quelque part ou qu’on essaie de l’imiter parfois grossièrement il est vrai

En général pour y voir plus clair, on se sert d’une belle infographie pour avoir une vision d’ensemble du problème, en saisir les implications et les enjeux.

Et bien pour ce coup là, c’est complètement loupé. C’est un tel bordel qu’on aurait plus vite fait de prendre une photo d’une pelote de laine, y mettre le mot Apple au milieu que ce serait plus clair.

Pour preuve, voici un petit florilège des plus belles représentations du conflit :

 

 

 

 

 

 

 

Si avec ça, vous n’êtes pas capable de tenir une conversation entre la dinde et le fromage au prochain repas familial, je mange mon chapeau…

Pas un nuage à l’horizon

Pour faire suite à mon petit lien permettant de se faire dessouder une maison par un robot, passons à l’étape suivante.

Imaginons que par un hasard totalement fortuit, vous soyez en possession d’une bombe atomique oubliée par une personne étourdie dans un caddie ou à la machine à café.

Mais un risque demeure néanmoins de rater son coup : comment atomiser la maison de son voisin tout en conservant en bon état le petit jardin potager qui jouxte sa propriété.

Ne crains rien ami Sociopathe, j’ai un site tout fait pour toi : Nukemap.

Grâce à ce site tu pourras ajuster finement ton tir en fonction de la puissance de ta bombe et découvrir par toi-même les dégats occasionnés.

Comme de bien entendu, derrière cette petite blagounette, se cache un outil pédagogique très sérieux qui permettra à tout le monde de prendre conscience de l’impact d’une explosion nucléaire sur une géographie particulière

 

Voici par exemple le résultat de la bombe d’Hiroshima si elle avait été largué sur Bordeaux

– Dans les cercles : tout le monde est mort

– En dehors : tout le monde va mourir mais moins vite et en pelant pas mal..

 

 

 

L’edito du Lundi

C’est entre la poire et le fromage ou plutôt entre le Nem et la perle de coco (resto chinois oblige) que mon ami Groovy,à peine remis de sa Gastro, me demanda :

Mlfmlm mlmfmlf mlmmm?“. Oui car ils se nourrit principalement de riz depuis sa maladie. Ce qui donne une fois la bouche vide “Et ton Edito du Lundi, je l’ai pas vu passé?”

En réponse à cette outrecuidance de bon aloi, je n’ai pas eu d’autre manière de rétorquer qu’en regardant à travers la vitre du magasin, trompant ainsi sa vigilance.

Car il faut bien l’admettre, cette matinée fut bien chargée en tâches nobles et variées.

Bon, non. En fait je m’emmerde à supprimer 70 millions de lignes dans une base de données à coup de requêtes souffreteuses. C’est avec un profonde joie que j’ai vu le compteur du traitement réalisé passer de 0.0002% ce matin à 0.0003%. C’est pour vous dire combien j’ai un boulot intéressant qui m’oblige à noyer mon chagrin dans des éditoriaux lénifiants et la sauce aigre-douce.

Alors que faire, que dire?

Bien entendu, le succès de The Artist pourrait être un bon angle d’attaque. Mais malgré toute l’affection et l’espèce de fierté que m’inspirent cette avalanche de récompenses, je n’ai pas vu le film.

Si, il y a bien un truc qui commence à me titiller, c’est le Fact Checking, procédé qui consiste à vérifier les paroles et promesses des candidats à la lueur de leurs précédentes déclarations ou de la réalité des chiffres. Ce n’est pas ce procédé (plutôt salutaire) en lui-même qui m’interpelle mais juste qu’il soit devenu un phénomène de mode journalistique. Après avoir peiné pas mal d’années, tout le monde y va de sa petite formule :

Le Monde

Libération

Rue89

Itélé

Et c’est dorénavant les magazines qui s’y mettent à l’instar du Point.

Pendant longtemps, le journalisme politique, trop littéraire ou trop convenant (à la télé, jamais de polémique entre un politicien et un journaliste) a préféré se battre sur le front de l’idéologie plutôt que sur la simple vérification des idées mises en avant. mais pas mal de choses ont bougé depuis.

– Une concurrence plus grande sur le front de l’internet obligeant à amplifier cette méthode venue des Etats-Unis.

– Une utilisation intensive du fact-checking au coeur même des éléments de langage des politiciens (mais avec toujours autant de mauvaise foi) : petit exemple de la fausse Timeline de sarkozy 🙂

– Une demande réelle de la part des lecteurs et autres internautes à consommer rapidement de l’information.

 

SI cette démarche est salutaire, que restera t-il au final? Une bataille de chiffres digne d’une cour d’école? 

Il y a plus de chances que cette manière de procéder permettra aux politiciens de réfléchir à deux fois avant d’ouvrir la boite à conneries. Mais ce n’est que quand le fact checking atteindra les rivages du petit écran qu’il se montrera le plus ravageur. Nous pourrons espérer un autre genre de télé ou un politicien comme Mélenchon doit jouer le rôle du journaliste raisonnant, rôle totalement abandonné par un Pujadas se drapant courageusement dans les habits de l’arbitre impartial et surtout sans répondant. On nous répondrait que contester, ce serait briser la neutralité d’un tel événement alors qu’il est évident de penser que la mauvaise foi de certains fait plus de dégats à ce niveau là.

je rêve d’un débat télé avec un fact checking en live comme le font Libé et le Monde à chacun des débats télé mais directement sur le téloche.

Les faits, juste les faits sont souvent plus dévastateurs que la réthorique politicienne.

Mais attention, ce n’est pas parce que les chiffres sont vrais qu’une idée est bonne. Ils seraient idiots de basculer vers un paradigme encore plus néfaste

 

 

 

Chuck

C’est toujours avec un petit pincement au coeur qu’on se résigne à la fin d’une série.

En ce début d’année, ce fut le cas de Chuck qui tire sa révérence après 5 saisons (dont une dernière in-extremis).

 

Chuck, c’est l’histoire d’un p’tit gars à qui la vie n’a pas fait de cadeau : brillant étudiant, il a été renvoyé après avoir été accusé de tricherie. Le voici simple réparateur en informatique dans un magasin d’électroménager où les autres vendeurs se battent à celui qui en fera le moins possible. Désoeuvré, il doit subir les conseils avisés d’une soeur omniprésente, brillante médecin affublée d’un compagnon idéalement parfait. Chuck passe ses soirées à pleurer sur son sort avec son ami d’enfance, Morgan, éternel imbécile infantile.

Pourtant, un jour, notre Looser  se retrouve avec la base de données de la CIA (L’Intersec) squattant dans sa tête, lui permettant de savoir démonter une bombe nucléaire ou pratiquer le kungfu. Devenu quasiment propriété du gouvernement, Chuck se retrouve chaperonné par Sarah Walker, espionne aussi sexy que dangereuse et John Casey, armoire à glace mercenaire de la NSA.

C’est le début de toute une série d’aventures rocambolesques qui vont contraindre Chuck à revêtir la panoplie de l’espion international amateur.

Série d’espionnage à l’ancienne, ça sent bon le James Bond ou les Thunderbirds quand il s’agit des moyens mis en oeuvre : Ordinateurs en pagaille, base secrète, palace, jet privé. Le budget des espions est sans limite. très tape à l’oeil, la série n’hésitant pas à sombrer dans le cliché notamment avec l’apparition fréquente d’espionnes ou de mata hari tout droit sorti des pages de Sports Illustrated.

Heureusement, plein de petites choses viennent sauver la série :

– Tout d’abord, de très bons comédiens et une évidente implication à nous faire sentir comme faisant partie de la “famille”.

– Ce sentiment de communion est renforcée par la lente évolution des personnages, la découverte de leurs racines ou de leurs parents.

– Un côté ludique et rafraichissant qui fait du bien entre deux séries plus contraignantes.Et pour faire passer la pilule souvent un peu grosse, toute occasion est bonne pour faire un clin d’oeil à une autre série (Lost, Breaking Bad), un film (Star Wars, Matrix, The big lebowsky).

– Chuck c’est aussi une pelletée de seconds rôles qui marquent la série (Big Mike, Jeff et Lester), de guest stars au long cours (Scott Bakula, Linda Hamilton, Timothy Dalton, Mattew Bommer, Brandon Routh).

Chuck, c’est sans conteste une série pour Geek rien que par les nombreuses références sur lequel elle s’appuie. Mais ce positionnement qui pourrait paraître une faiblesse est au contraire un fort courant fédérateur : le Geek a depuis longtemps quitté les chemins embourbés de donjons et dragons et de Tron pour arpenter des chemins aussi divers que le cyberpunk, le fanboy ou le spécialiste du cinéma underground. Le geek est l’encyclopédie de la la sub-culture devenue mainstream.

C’est la fin d’un plaisir coupable à regarder cette série un peu fleur bleue et rigolote que certains jugeraient insupportables.

 

 

 

 

Les petits poissons dans l’eau

C’est les yeux globuleux et la morve au nez que j’essaie d’assurer ma présence sur le site….

Faut dire que du côté des petits camarades, c’est guère mieux entre gastro et bobos.

Alors lecteurs plutôt que de te noyer sous mes miasmes et mes souvenirs d’ordinateurs poussifs, va donc jeter un coup d’oeil sur ce site :

http://www.catlinseaviewsurvey.com/

Il vous permettra de découvrir un projet scientifique de grande ampleur dont le but est d’étudier la grande barrière de corail au large de l’Australie ainsi que les effets du changement climatique sur ses micro-organismes. Inutile de vous rappeler que ce lieu est un des plus beaux de la Planète mais aussi l’un des plus menacés.

Au delà du projet scientifique, l’équipe sur place entreprend un travail de capture d’images à 360 degrés qui permettra de se balader dans le fond des océans comme si vous y étiez. Bien sûr derrière tout ça Google n’est jamais très loin et ce projet s’intégrera par la suite à la manière de Street View mais en slip de bains.

Sensé démarré fin 2012, le site nous offre quelques démos de ce que pourrait être la version finale : http://www.catlinseaviewsurvey.com/seaview.htm

 

Bon allez c’est pas tout ça mais j’ai plus de mouchoirs, je file

 

Bon Week-End !!

 

 

Tâche sur la nappe

je ne sais pas pour vous mais je n’ai jamais compris en quoi l’informatique simplifiait la vie ou était un outil de progrès. Aussi loin que je me souvienne, les ordinateurs c’est avant tout des câbles, des nappes, des cartes et un énorme tas de poussière.

C’est surtout un défi de tous les jours pour comprendre comment installer un bidule qu’on branche dans un machin pour faire marcher un bitonio.

exemple de base et historiquement véridique : les nappes IDE

Dans un temps reculé, les disques durs (d’une capacité monstrueuse de 80 Mo) et autres lecteurs/graveurs CD était reliés à la carte mère via une nappe.  Cet objet est un ensemble de fils (40 ou 80) gainés reliés à plat d’une longueur certaine (au minimum 50 cm). A chaque extrémité, des connecteurs s’enfichait sur la carte mère ou les unités de stockage, un petit détrompeur permettant d’éviter de se planter de sens. Je crois me souvenir que le fil d’un côté de la nappe arborait une couleur différente.

Certaines nappes avaient un connecteur intermédiaire permettant de brancher un second appareil sur la même nappe.

Un PC bien rangé, la rançon du succès

malgré tout ce luxe de raffinements et de prévention, l’installation était un joyeux bordel.

Un bon PC de l’époque avait besoin de 3 ports IDE : pour le disque dur, pour le lecteur cd-rom et pour le graveur de cd (c’était il y  longtemps je vous dis)

Là une question devrait vous effleurer l’esprit : pourquoi avoir un lecteur et un graveur de cd-rom puisque ce dernier peut faire lecteur? Parce qu’on considérait qu’utiliser le graveur comme lecteur abimait l’appareil et qu’il fallait uniquement le réserver à un usage de copie !! Quelle était la valeur réelle d’une telle affirmation, je ne sais pas. mais dans le doute on se conformait au dogme.

Résumons la situation : 3 appareils et deux connecteurs sur la carte mère, ce qui ne donne pas d’autres choix que de caser 1 mètre de nappes au forceps dans un boitier métalliques déjà pas mal occupé en évitant qu’elles se prennent dans les ventilos.

 

Spécial Gros doigt

Il est temps d’introduire un nouveau concept pas du tout perturbant pour arranger ce joyeux merdier : le maître et l’esclave. Ces termes, qui ne doivent rien à Hegel dans ce cas précis, permettaient de distinguer qui sur la nappe était le chef de l’autre. Techniquement parlant, on positionnait sur les appareils des petits cavaliers (un peu comme les fusibles de voitures) pour décider qui était qui. Ces cavaliers avaient la bonne idée d’être petit et de se loger dans des endroits peu accessibles Une fois sur deux, on se trouvaient à quatre pattes à le chercher après qu’il ait glissé entre nos gros doigts.

mais le plus pénible à ce stade n’était pas le branchement lui même mais l’ordre de branchement. Qui doit être maître ou esclave?  Le disque dur avec le lecteur, le lecteur avec le graveur, le disque dur seul… Inutile de chercher de l’aide sur Internet où chaque paroisse avait sa théorie. Une simple recherche sur Google vous en convaincra.

Pour peu qu’une solution ai trouvé un écho favorable, il y a une chance sur deux pour que les nappes se retrouvent avec un gros noeud au milieu.

Pour conclure en beauté , il ne restait plus qu’à relier le lecteur cd à la carte son 8 bits grâce à un autre fil d’une longueur conséquente pour avoir le plaisir d’écouter les copies légales de nos cd musicaux préférés.

Et là, fébrile, vous allumiez votre PC, tout fier de votre maîtrise de la techenologie pour vous manger un message d’erreur genre “no boot partition” pour bien vous faire comprendre que Maître et Esclave, c’est pas votre philosophie.

 

mais bon, bien sûr tout est largement plus simple maintenant….

 

 

 

 

 

Dans ton Youpr0n

La nouvelle a fait le tour des sites d’informations mêmes les plus sérieux : Le site Youporn s’est fait dérober mails et mots de passe de certains de leur utilisateurs. Gigantesque foire à la saucisse et étalage témoin des Implants mammaires, Youporn est le bandant pendant porno de Youtube en moins kikoo lol.

Pour être plus précis ce vol d’identité ne concerne que les identifiants utilisés par la plateforme de chat sur le Site. Le plus curieux dans l’histoire est qu’un site de ce genre ait des utilisateurs pratiquant cette activité en même temps qu’un onanisme inavoué : pas facile de taper au clavier d’une main et manier le joystick de l’autre. On a du mal à imaginer l’intérêt de communier dans un acte aussi solitaire….

Cette nouvelle m’a surtout fait penser à une très bonne vidéo de deux Nerds vantant les mérites respectifs de leur site préféré

Grand moment d’anthologie.

 

Crève

Pas folichon folichon l’état du jour.

C’est étonnant comment une maladie aussi bénigne peut vous plier complètement. Mais le pire dans la crève, c’est qu’elle vous rend assez malade pour ne pas vous sentir bien mais pas assez pour vous décider à rester à la maison plutôt que bosser.

Déjà on dit “Crève” mais de quoi parle t-on exactement : Grippe, Rhume, Coryza?

A en croire les bonne feuilles du net, ce serait en fait le Rhume. On est presque déçu quand on apprend ça. Le Rhume, ça fait maladie de mouflet ou de personnes éternuant faussement discrètement dans son mouchoir à coup de bruits de trompettes. C’est un peu le collègue de bureau qui toute la journée va renifler en face de vous en vidant à un rythme effréné la boite de mouchoirs. Si cette personne est du genre old-school, elle n’hésitera pas à inhaler son vicks ou son eau de mer. La personne plus tendance se badigeonnera d’huiles essentielles.

Perso, j’ai pas le nez qui coule. j’ai juste la tête deux fois plus lourde que d’habitude et les yeux d’un lapin myxomatosé. J’ai même pas un pet de fièvres quelque soit le thermomètre et l’endroit où il va se placer.

 

Bon OK. Soyons ouvert d’esprit et vérifions les données (tout ce qui suit est rigoureusement tiré de Wikikipédia)

La rhinopharyngite ou nasopharyngite ou  rhume banal (mettez vous d’accord les gars !!!) est une maladie infectieuse virale des voies respiratoires hautes, principalement causée par les picornaviridés.  Bon là STOP.

Déjà un mot compliqué. En étymologie bas de gamme, ça donne “celui qui picore les trous de nez”. En terme plus scientifique, c’est une famille fort sympathique qui cause rhume et gastro. Il est écrit aussi : “les picornavirus auraient une action destructrice des cellules de l’hippocampe“. Me voilà rassuré, je n’ai pas d’aquarium.

Reprenons notre lecture : …dont les Rhinovirus (rhino->nez déjà c’est cohérent) ou les coronavirus (je bois de la Leffe).”

Les symptômes principaux sont :

– rhinite (éternuements, toux, congestion et écoulement nasal de mucus) : pas encore

– une pharyngite : ça j’ai : voix de patrick bruel

– une conjonctivite : là je morfle

– des myalgie : autrement dit des douleurs musculaires. pas plus que celle dues à une literie pourrie

– de la fatigue : Ca dépend si j’ai entendu Sarkozy

– des maux de tête : Que dalle

– voire de la fièvre : Rien du Tout

– et une perte d’appétit : Plutôt…

Voilà….

Est ce que je me sens mieux après ces révélations? Pas du tout !!!

A part le fait d’être assimilé à un rhume. C’est rabaisse carrément le niveau de souffrance affiché.

“Ca va pas?

– J’ai un rhume

– tiens j’ai des bonbons à la menthe”

 alors que

“ca va pas?

– J’ai la crèèèèèèève !!!”

 

Je ne m’épancherai pas sur cette légende urbaine colportée par quelques éléments subversifs féminins qui nous font croire que les hommes sont toujours à l’agonie quand ils sont malades, je crie au scandale

 

 

 

 

Casse auto…

Je crois que je couve une sale maladie entre grippe et crève carabinée. D’ailleurs tout en écrivant cela, il a fallu que je vérifie l’origine de “carabinée”. Je cite d’après le centre national de ressources textuelles et lexicales :

Familier A.−[En parlant de choses]

1. MAR. [En parlant du vent, p. réf. à la manière de se battre des carabins (cf. carabiner1)] Intermittent, soudain et violent :

2. Qui est particulièrement fort, violent. a) [Le plus souvent en parlant de choses pénibles] On s’attend à une baisse carabinée à la Bourse (Vie parisienne,1868ds Larch. 1872, p. 76):

3. − … il [le marquis] a droit à une scène carabinée de la comtesse, avec coups de cravache, engueulade… L. Daudet, Phryné,1937, p. 28.
SYNT. Une gifle carabinée; une grippe carabinée; des douleurs carabinées; un scandale carabiné; une déveine carabinée; un vent carabiné.
Voilà qui est dit.
. . .
..
.
Donc, consécutivement à ce problème de santé, je ne me sens pas en mesure de pondre un article sur quoi que ce soit. Une seule chose m’est venu à l’esprit ce matin en croisant un camion transportant des voitures compressées toutes droit sorties d’une casse Auto.
Je me suis alors rappelé combien les casse autos ont été utilisées dans les films ou séries télé :
.
– C’est toujours là qu’on va planquer un corps dans un coffre
– le mec planqué dans le coffre l’est toujours dans la bagnole tout en haut du tas instable qu’on se demande comment il a été amené là.
– C’est un moyen pratique pour finir broyé dans une presse hydraulique.
– Les mecs qui se planquent dans une voiture sont sûr de se faire alpaguer par l’électro aimant géant.
– Le mec qui manie la pince géante de la grue pourrait être un super champion dans les fêtes foraines.
– C’est toujours là qu’on trouve le coeur d’un trafic de drogues international ou autres activités illégales.
– Le chef dirige tout depuis une petite cahute en tôle ondulée en lisant le journal des paris sportifs, un cure dents entre les lèvres.
– On est sûr de sa faire poursuivre par une meute de chien.
– C’est un haut lieu de consanguinité et d’alcoolisme chez les gardiens.
– Quand quelqu’un cherche un truc dans une décharge aussi petit soit-il, il le retrouve toujours.
.
.
.
et autres poncifs. J’en oublie surement plein d’autres. On a aussi l’alternative de la décharge de pneux géantes.
Bizarrement, ce lieu a été tellement utilisé que je n’arrive pas à me rappeler d’un film précis à part deux trucs bien entendus pas sérieux :
– le dessin animé “les Entrechats” qui, soyons précis se passent plutôt dans une décharge. Mais les matoux passent le plus clair de leur temps dans une épave de voitures.
– Le film Top Secret où Omar Sharif finit compressé dans sa voiture.
Je délire je vous dis…

Le Gros benêt du Jour…

C’est sans Conteste Didier Barbelivien qu’on déterre à chaque élection pour causer de son pote candidat ou quand il sort un bouquin.

D’ailleurs, pour avoir croisé son ouvrage sur les étalages des librairies, il bat le record du monde du Blister non déchiré. Jamais personne n’a eu la curiosité de faire sauter la protection pour voir le contenu !!

Mais ne nous éloignons pas du débat.

 

Que déclare ce brave homme pour appuyer son mélomane d’ami… Défendrant à bras le corps Hadopi, il nous dit qu’à cause du piratage  :”J’ai perdu, en huit ans, 70 % de mes revenus. Ils étaient très élevés, c’est donc supportable. Mais à terme, c’est toute la production phonographique qui est appelée à disparaître.

jamais il ne lui viendrait à l’idée de penser que s’il vend moins, c’est que les gens n’en ont plus rien à faire de lui et qu’à la rigueur plus personne ne sait qui il est.  Non, s’il vend moins, c’est qu’on le pirate à mort sur Pirate Bay : la preuve !!